L’avenir d’Audi est à l’électrique, et le design de ses véhicules en porte clairement les marques. À ce niveau, les voitures électriques requièrent une approche quelque peu différente de celle utilisée pour les modèles classiques équipés d’un moteur à combustion. Leur centre de gravité est abaissé et l’absence d’un tunnel de transmission libère de l’espace dans l’habitacle. Découvrez l’e-design, la nouvelle méthode de design thinking d’Audi.
Un centre de gravité abaissé annonce le caractère plus sportif de ces modèles
L’implantation basse et centrale des composants du groupe motopropulseur joue un rôle déterminant dans le caractère sportif des modèles e-tron d’Audi et de leurs excellentes qualités dynamiques transversales. La batterie haute tension est logée entre les essieux et constitue un ensemble large et plat positionné sous l’espace passagers, ce qui, d’un point de vue visuel, abaisse le centre de gravité du véhicule et lui confère d’emblée un côté plus sport.
Des lignes de toit et d’épaule affirmées et des montants D musclés accentuent encore ce look. Les inserts dessinés sur les seuils de portière renvoient de manière ludique à l’emplacement de la batterie et ne sont autres que l’une des manières imaginées par l’équipe de design afin d’exprimer visuellement le caractère électrique du véhicule au niveau de son extérieur. À l’arrière aussi, le design du diffuseur, caractérisé par des prises d’air qui captent le regard, souligne l’absence de tuyaux d’échappement.
Une face avant cool
La technologie électrique offre également des possibilités et des libertés supplémentaires en termes de design. Un moteur électrique devant être bien moins refroidi qu’un moteur à combustion, la large calandre octogonale Singleframe ne doit pas constamment aspirer de l’air et peut donc souvent rester fermée. La prise d’air contrôlée – composée de deux volets commandés électriquement derrière la calandre – aide également à réduire la traînée. Quand ces volets sont fermés, l’air parcourt cette zone presque sans tourbillonner. Dès que les composants mécaniques ont besoin d’être refroidis, ou que le condenseur de climatisation a besoin de ventilation, le volet supérieur s’ouvre en premier, suivi ensuite du second. Lorsque les freins hydrauliques sont soumis à de fortes charges, les deux volets s’ouvrent également, et libèrent deux conduits qui guident l’air frais vers les arches de roues avant, à destination des freins. Le nez de l’e-tron est donc non seulement extrêmement esthétique, mais aussi particulièrement astucieux.
Un bruit reconnaissable entre mille avertit les piétons
Incroyablement silencieux de nature, les véhicules électriques doivent produire un bruit artificiel afin d’accroître la sécurité routière. Et il va de soi que celui de l’e-tron est unique au monde. Il a d’ailleurs été conçu par un ingénieur du son, qui a construit son propre studio dans ce seul et unique but et l’a notamment équipé d’un synthétiseur, d’un archet et... d’un didgeridoo.
L’absence d’un tunnel de transmission libère de l’espace
Dépourvues de tunnel de transmission, les voitures électriques disposent d’un habitacle plus spacieux, pour encore plus de confort, surtout au niveau des jambes. La console centrale ne devant pas abriter de commandes fonctionnelles comme un levier de vitesses ou un frein de stationnement, elle a été pensée comme un vaste espace de rangement avec support intégré permettant par exemple de recharger un téléphone portable.
L’équipe de design a fait le choix d’accentuer encore plus la sensation d’espace en optant pour des couleurs bien étudiées. Les coloris clairs et chauds que l’on retrouve dans l’équipement de série dominent ainsi la section supérieure de l’habitacle et contrastent avec le tapis de sol noir.
La durabilité étant l’une des priorités absolues d’Audi, l’intérieur possède aussi un petit cachet écologique : le revêtement de sol est fabriqué à partir de plastiques recyclés.
La quête d’une aérodynamique optimale influence jusqu’au design des pneus
L’amélioration de l’aérodynamique – et donc de l’autonomie du véhicule – a contraint l’équipe de design à étudier de près la moindre composante du véhicule. Lors de cet exercice, aucun détail n’a été négligé. La face avant a ainsi été dotée de prises d’air, qui comprennent des conduits supplémentaires clairement visibles depuis l’extérieur et orientés vers les arches de roues. En outre, de fines barres horizontales permettent pour ainsi dire d’enfermer le tourbillon perturbateur au niveau des passages de roue avec, à la clé, un flux d’air plus régulier sur les flancs du véhicule.
Le design des jantes, plus plates que les modèles traditionnels, est lui aussi entièrement axé sur l’aérodynamique. Même les côtés des pneus contribuent à réduire la résistance à l’air, puisque leur lettrage a été creusé plutôt que d’être réalisé en relief sur le flanc. La surface de l’e-tron a été entièrement fermée, toujours dans le but d’améliorer l’aérodynamique, tandis que sous l’espace passagers, une plaque d’aluminium protège la batterie haute tension contre les projections de pierres ou les trottoirs. En outre, ses points de fixation prennent la forme de renfoncements semi-sphériques qui rappellent ceux présents à la surface des balles de golf et qui améliorent la circulation de l’air.
N’oublions bien entendu pas les élégants rétroviseurs extérieurs virtuels de l’Audi e-tron, qui réduisent encore plus la traînée aérodynamique et augmentent l’autonomie d’environ trois kilomètres en cycle WLTP. Le support plat réduit la largeur du véhicule de 15 centimètres par rapport à un rétroviseur extérieur conventionnel et diminue donc aussi la résistance à l’air et le niveau sonore du vent. Une petite caméra projette les images sur des écrans OLED haute résolution placés dans l’habitacle.
Autrefois incompatibles, une aérodynamique optimale et des lignes de SUV sont aujourd’hui parfaitement conciliables. Avec les modèles e-tron, Audi propose pour la première fois ces véhicules innovants et brevetés dans le cadre d’une production de série.