Trois générations, quatre anneaux
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Trois générations, quatre anneaux
Trois générations, quatre anneaux

Trois générations, quatre anneaux

Et si vous aviez été entouré depuis l'enfance par deux générations qui aiment la marque Audi ? Ce serait une expérience intéressante à vivre, à en lire les souvenirs heureux de Karel Alleene. Ses parents et ses grands-parents conduisaient tous deux des voitures de la marque aux quatre anneaux. À votre avis, quelle marque a-t-il choisi plus tard pour lui ? 

27.11.2024 Temps de lecture: 4 min

Dire aujourd'hui que Karel est lui-même un conducteur Audi convaincu et un grand connaisseur de la marque est presque un euphémisme. Après avoir lu notre article sur Willy Vandenplassche, il nous a envoyé un e-mail très émouvant, dans lequel il décrit comment les différents modèles Audi du demi-siècle passé sont liés à de beaux souvenirs familiaux. L'attrait de la marque Audi naît d’abord chez ses parents. « Adolescente, ma mère avait découpé une photo de la première Audi 100 C1, lancée en 1968. Elle avait un faible pour Audi. Le pourquoi n'a jamais été vraiment exprimé, mais ma mère aimait les choses à la fois modernes et classiques. Mon père aimait beaucoup le nom Audi en raison de ses racines latines : “audire”. Je pense qu'il appréciait aussi beaucoup les très beaux catalogues des années '80 et '90, avec le logo rouge en bas. J'en ai d’ailleurs conservé quelques-uns. » 

Karel Alleene

As little design as possible

L’attachement personnel de Karel pour Audi s’explique par la combinaison entre technologie et design. « Audi a une longue tradition de modèles à traction avant. Ces voitures sont idéales pour un usage quotidien, grâce à leur grande fiabilité. Et puis vient le design, inspiré par la philosophie de Dieter Rams pour la marque Braun : “As little design as possible”. En d'autres termes, la facilité d'utilisation doit prévaloir. Quand je repense à notre Audi 100 2.4 Diesel de 1992, elle avait le plus beau tableau de bord que j'aie jamais vu, conçu par Peter Schreyer. Mais on ne le remarque pas tout de suite. Comme le disait ma mère, “une Audi mûrit très bien”. Dix ou quinze ans après l'achat, elle reste une belle voiture parce qu'elle est intemporelle. » 

Karel Alleene

Quelques larmes

La première voiture de la marque aux quatre anneaux qui a enthousiasmé Karel était une Audi 50 LS jaune canari. « Il paraît que l'enfant que j'étais a versé quelques larmes lorsqu'elle a dû partir. Je pense que c'est à cause de la couleur : quand on est enfant, on est attiré par les couleurs vives. J'ai pu revoir ce modèle récemment à Techno Classica à Essen. Avec un regard actuel, je reconnais que c’est une très petite voiture, et pourtant notre famille l’a utilisée pendant cinq ans. Mon père mesure 1m92, ma mère 1m78, et ça a marché. Ils avaient acheté cette Audi 50 LS en 1976, si mes souvenirs sont bons. Après son rejet au contrôle technique, mes parents ont acheté une Audi 80 1.6 Diesel gris anthracite en 1985. Cette dernière a traversé trois générations de conducteurs : mes parents, puis mes grands-parents, et enfin moi-même. Une belle longévité qui a pris fin en 2011, lorsque quelqu'un a percuté l'arrière, mais techniquement, elle était encore en parfait état de marche. Elle a donc été très bien entretenue. » 

Karel Alleene

« Babacar » à la radio

Jeune conducteur, Karel a parcouru de nombreux kilomètres au volant de l'Audi 80 de ses parents. Un modèle qui, aujourd'hui encore, le remplit de nostalgie. « C'est la voiture dans laquelle j'ai vu ma mère tourner le bouton du volume vers la droite lorsque France Gall chantait “Babacar”. Celle qui nous a emmenés dans les Ardennes. La voiture de mon grand-père. La forme de l'Audi 80 et de l'Audi 90 m'attirait beaucoup. Les deux voitures étaient identiques, mais il y a une différence importante : une Audi 80 a 54 ch, contre 115 pour l’Audi 90. Ce n'est pas très spectaculaire, mais elle ne pèse que 990 kilogrammes. C'est donc vraiment une voiture performante, aujourd'hui encore. L'Audi 90 était assez rare en Belgique, mais j'ai fini par en trouver une de couleur sahara datant de 1985 à Stuttgart. Je l'ai conduite à Techno Classica à Essen en 2014. À 180 km/h sur l'Autobahn, elle ne montrait aucune faiblesse. » 
 

Karel Alleene

Nouvelles expériences et histoires

Depuis quelques mois, Karel est l'heureux propriétaire d'une Audi A5 Sportback noir Mythos, en remplacement de son Audi A4 Avant TDI 2008. Quelles sont ses impressions ? « J'ai opté pour un moteur à essence. Son comportement est pareil à celui d’un moteur diesel, notamment en termes de consommation. La voiture n’est jamais imprévisible ou agressive. J'ai délibérément choisi des jantes de 18 pouces parce que je sais que si je prends des jantes plus grandes, je devrai faire des compromis sur l'amortissement. C'est une voiture que j'aime, que j'espère assez discrète. Lorsque j'ai vu la première Audi A5 dans le showroom en 2009, je me disais déjà : ce sera la prochaine. Je suis donc resté assez cohérent. »  

Ses parents ont acheté une Audi A6 en 2009. « Ma mère est décédée des suites d'une maladie en 2020. Elle ne désirait pas grand-chose, mais en termes de voitures, elle voulait toujours une Audi. Il n'y avait pas d'alternative possible. Son Audi A6 2.0 TDI bleu nuit est toujours dans le garage de la maison. Mais elle ne reste jamais longtemps immobilisée. Pour mon père et moi, cette voiture est quelque chose de tangible, qui permet à ma mère de rester présente. Ce n’est pas un souvenir figé, nous conduisons son Audi A6 vers de nouvelles destinations, où de nouvelles expériences et histoires nous attendent. »