Vision Zero, la sécurité avant tout
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Vision Zero, la sécurité avant tout
Vision Zero : ensemble vers un monde    sans victimes de la route

Vision Zero : ensemble vers un monde sans victimes de la route

En matière de sécurité, Audi fait partie du top mondial. Tous les modèles Audi font l'objet de tests approfondis et sont équipés de nombreux systèmes de sécurité active et passive. Mais la sécurité routière, c'est bien plus que cela. La stratégie mondiale Vision Zero a pour objectif de réduire à zéro le nombre de morts et de blessés graves sur les routes, y compris en Belgique.

14.08.2024 Temps de lecture: 4 min

Si toutes les Audi sont aujourd'hui difficiles à égaler en termes de sécurité, les accidents sont presque inévitables. Les voitures sont conduites par des humains, susceptibles par nature de commettre des erreurs. Par ailleurs, nous avons trop longtemps considéré les morts sur la route et les blessés graves comme des effets secondaires inévitables de la vie moderne. Bien qu'on les appelle « accidents », nous pouvons les éviter grâce à une approche proactive et préventive qui fait de la sécurité routière une question de santé publique. C'est à partir de ce constat que Vision Zero a vu le jour.


Audi

Il était une fois en Suède

Vision Zero a été imaginé dans les années 1990 en Suède. À la fin du siècle dernier, la sécurité routière était principalement axée sur des mesures technologiques telles que les ceintures de sécurité, les sièges pour enfants et les airbags - qui réduisent principalement l'impact des accidents. L'idée novatrice de Vision Zero, c’est d’affirmer que la voiture elle-même ne peut pas tout résoudre. Selon le concept suédois, les accidents de la route ne devraient pas être considérés comme inévitables, mais plutôt comme le résultat d'erreurs liées à la conception des routes, au comportement humain et à la technologie des véhicules. La stratégie souligne également que la responsabilité de la sécurité routière doit être partagée entre les usagers de la route, les autorités routières, les constructeurs automobiles et les autres parties prenantes. En substance, Vision Zero part donc du constat que le système de circulation doit prendre davantage en compte le facteur humain. La protection de la vie humaine devrait toujours être la priorité absolue, même si cela doit se faire au détriment de la fluidité du trafic.


Il était une fois en Suède

Aménager des routes plus sûres

Concrètement, la conception de routes sûres, une bonne législation et son application relèvent de la responsabilité du gouvernement, tandis que les citoyens ont la responsabilité d'obéir aux règles. Cela signifie que le gouvernement suédois n'est plus autorisé à concevoir des routes pour des « conducteurs idéaux », qui ne se laissent jamais distraire et ne dépassent jamais la limite de vitesse. Un exemple bien connu concerne un tronçon d'autoroute suédoise où 21 personnes ont perdu la vie en huit ans. La cause ? Des collisions frontales provoquées par des conducteurs qui s'endormaient au volant, ou qui perdaient le contrôle et se déportaient sur la route en raison de conditions dangereuses. Le gouvernement suédois a proposé de tester un séparateur de voies avec des câbles en fer, qui empêcherait les voitures de se retrouver sur la mauvaise partie de la chaussée et ralentirait l'impact en cas de collision. Bien que ce projet ait été initialement accueilli avec scepticisme, il s'est avéré extrêmement efficace. Six mois après l'essai, la protection du terre-plein central a été prolongée sur l'ensemble du réseau routier. Grâce à de telles mesures, la Suède affiche aujourd'hui l'un des taux de mortalité routière les plus bas au monde. En outre, la vision du pays nordique a influencé la manière dont l'Europe envisage les accidents, avec l'objectif de zéro victime de la route d'ici 2050.


Aménager des routes plus sûres

Vision Zero en Belgique

La Belgique a également adopté Vision Zero comme stratégie de sécurité routière. En signant la Déclaration de La Valette sur la sécurité routière du Conseil européen de mars 2017, notre pays s'engage à réduire de moitié le nombre de morts et de blessés graves sur les routes d'ici 2030 par rapport à la situation de référence de 2020. Chez nous, l'approche « Safe System » est adoptée, visant un système plus indulgent. Elle part du principe qu'un meilleur équipement des véhicules, une amélioration de l'infrastructure routière et une réduction de la vitesse ont la capacité de réduire la fréquence et/ou l'impact des accidents. Dans le cadre de l'approche « Safe System », les différents gouvernements s'engagent à travailler pour atteindre les objectifs globaux suivants :

1. Des réglementations claires et cohérentes
2. Une bonne formation (à la conduite) des usagers de la route
3. Des infrastructures sûres et tolérantes
4. Des véhicules sûrs pour tous les usagers de la route
5. Information et sensibilisation ciblées
6. Des usagers de la route responsables
7. Des contrôles efficaces et des sanctions appropriées
8. Meilleure utilisation de la technologie
9. Des recherches qui soutiennent la politique
10. Un suivi et une évaluation systématiques

Ces dix objectifs doivent former un ensemble de couches de protection garantissant qu'en cas de défaillance d'un élément, un autre peut compenser pour éviter le pire. Les résultats sont déjà encourageants. En 2023, 9 personnes en moyenne meurent chaque semaine dans la circulation en Belgique, soit une baisse de 7 % par rapport à 2022. Le chemin est encore long pour arriver à zéro mort sur les routes, mais une approche multidisciplinaire forte va déjà dans la bonne direction. Après tout, chaque décès sur la route est un décès de trop.


Visio Zero en Belgique